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Appropriation culturelle: les chants de gorge d’une discorde

Appropriation culturelle: les chants de gorge d’une discorde

Notre chanteuse crie Connie LeGrande

Le chant de gorge, votre facteur important une culture inuite, reste au centre d’une controverse dans l’appropriation culturelle.

Des artistes inuits et non inuits boycottent un gala de musique autochtone, les Indigenous Music Awards (IMA), parce qu’une chanteuse crie est en lice pour un enregistrement dans lequel elle fera usage de chants de gorge.

«Ce n’est pas la meme situation que Afin de SLAV, que cela se marche au Quebec avec l’appropriation culturelle», indique David Dandeneau, 1 Metis francophone, president du conseil d’administration sites de rencontres hispaniques du festival Manito Ahbe, qui organise nos Indigenous Music Awards. «Ici, ca se marche a l’interieur aussi d’un groupe qu’on devoile autochtone.»

Selon la chanteuse inuite Elisapie Isaac, c’est important de comprendre qu’il y a i  l’interieur du monde autochtone des cultures plusieurs, des langues differentes, des traditions plusieurs.

«C’est important d’effectuer entendre une opinion», declare-t-elle.

Specifiques a la culture inuite

J’ai controverse a commence Quand des IMA ont nomme un album d’une chanteuse crie Connie LeGrande (qui utilise le nom d’artiste Cikwes) dans la categorie de l’album folk de l’annee. Or, Connie LeGrande utilise des chants de gorge via votre album.

Il existe des semaines, la chanteuse inuite Tanya Tagaq a communique en prive avec M me LeGrande pour lui demander de retirer les morceaux qui comprennent des chants de gorge. L’artiste crie a refuse et, le 31 mars dernier, M me Tagaq a annonce qu’elle ne participerait jamais aux IMA tant que nos organisateurs ne reviseraient jamais leurs politiques a l’egard de l’appropriation culturelle. Dans les semaines ayant suivi, des artistes inuits et non inuits ont suivi son exemple.

«Les chants de gorge, c’est specifique a la culture inuite, explique Mona Belleau, une Inuite du Quebec. C’est important que chaque peuple preserve sa propre culture, qu’on n’aille pas piger dans la culture des autres, se l’approprier et faire de l’argent avec ca.»

Mes chants de gorge inuits seront divers de ceux qu’on trouve dans d’autres cultures, principalement en Mongolie. Ils se pratiquent traditionnellement par deux jeunes femmes, placees de face, fort pres l’une de l’autre. Elles chantent jusqu’a ce que l’une d’elles manque de souffle ou se mette a rire.

«Parfois, c’etait une competition amicale, des fois les enjeux etaient plus importants. Ca pouvait avoir une fonction diplomatique.»

Elisapie Isaac note que les chants de gorge inuits ont failli disparaitre, d’ou le besoin de les preserver soigneusement. Au point qu’elle-meme s’est des fois demande si elle devait les integrer dans ses ?uvres, du fait qu’elle n’est gui?re une specialiste.

Correctement des dames inuites ont ainsi reagi negativement en voyant une chanteuse crie Realiser des chants de gorge sur 1 album en lice aux IMA. «Pour nous, c’etait du jamais vu, lance Elisapie Isaac. On se posait le sujet: quel droit a-t-elle?»

Elle refuse toutefois de condamner Connie LeGrande. «C’est une question delicate.»

Question de protocole

Anna Hoefnagels, ethnomusicologue de l’Universite Carleton specialisee en musique autochtone, note qu’il faudrait voir le contexte de revitalisation culturelle dans lequel se deroule une telle controverse.

«Pendant des generations, on a dit aux Inuits qu’ils ne pouvaient nullement parler un langue, ils ne pouvaient gui?re faire de chants de gorge, ils ne pouvaient gui?re se faire de tatouages traditionnels, declare-t-elle. C’etait considere tel paien.»

M me Hoefnagels souligne que les chants de gorge viennent avec un protocole precis: lequel pourra des chanter, a quelle occasion, etc.

«Quand on apprend une chanson, on n’apprend pas uniquement des notes, explique-t-elle. Le protocole doit etre respecte.»

Dans 1 statut Facebook datant de 2015, Connie LeGrande raconte qu’elle tente d’apprendre le chant de gorge en ecoutant la musique de Tanya Tagaq.

Dans une entrevue accordee au Toronto Star, M me LeGrande raconte qu’elle a egalement consulte des aines de sa nation au sujet de l’appropriation culturelle apres avoir ete contactee via Tanya Taqaq.

«Ils m’ont evoque qu’un cadeau est votre cadeau, donne avec le Createur», a declare l’artiste crie.

Un «cadeau» a partager

C’est un des arguments presentes avec le festival Manito Ahbee Afin de maintenir la selection de l’album de Connie LeGrande au gala.

«On nous a enseigne que nos cadeaux du Createur doivent etre honores et que nous ne “possedons” nullement et cela nous reste donne, mais qu’il est de notre responsabilite de partager ces cadeaux», a fait savoir l’organisation dans un communique de presse.

Cette declaration a fera bondir certaines Inuites, dont Tanya Tagaq. «Savez-vous que les Inuits ont leurs propres ceremonies et un propre religion? a-t-elle reagi sur Twitter. Me demander de bien me comporter au regard de ce dieu etranger ne va nullement etre tres efficace dans la resolution d’un conflit.»

David Dandeneau reconnait qu’il connait peu la culture inuite et qu’il n’y a pas de Inuit au conseil d’administration de Manito Ahbee.

«Nous allons corriger ce qui. Nous avons decide de nommer deux femmes inuites au conseil et un aine inuit a notre Conseil Plusieurs aines.»

Manito Ahbee etudie egalement le loisir de mettre en place un protocole qui pourrait encadrer des emprunts culturels.

«Ca pourrait faire en fai§on que nos artistes connaissent diverses regles de base avant d’explorer, d’emprunter ou de chercher un impact provenant d’un autre groupe, declare-t-il. On ne souhaite surtout nullement brimer la creativite des artistes, les empecher de s’exprimer. Il va falloir prendre moyen de dialoguer.»

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